Artaud Génica Correspondances
Théâtre contemporain
Durée 1h15
Adaptation & mise en scène Daniela Marina Pelaggi
Direction d’actrice / Regard extérieur Piera Bellato, Camille Giacobino, Elina Gaumondie
D’après Les lettres à Génica Athanasiou d’Antonin Artaud
Avec Daniela Morina Pelaggi
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Mapping vidéo Robert Nortik
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Scénographie Anouk Savoy
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Costumes Cinzia Fossati
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Lumière Claire Friman
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Régie lumières / vidéo Fadri Pinosch
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Production Cie Daï Daï Produçao
Soutiens Spedidam, Ville de Paris
Antonin Artaud rencontre Génica Athanasiou en novembre 1921, alors qu’ils sont tous deux acteurs dans la troupe du Théâtre de l’Atelier, sous la direction de Charles-Dullin. Antonin a tout juste vingt-cinq ans. Il n’a encore rien publié, c’est un jeune poète du sud de la France, de Marseille, arrivé de fraîche date à Paris. Génica, elle, a vingt-quatre ans, elle a traversé l’Europe en ruine depuis sa Roumanie natale, où elle a quitté ses études au Conservatoire National d’Art Dramatique de Bucarest fuyant son destin de femme à marier. Elle sera son grand amour ou, tout du moins, la seule relation dont témoigne la correspondance du jeune poète. Artaud n’a rien publié, ou presque : c’est durant leur relation qu’il noue des liens avec la N.R.F., les surréalistes, Abel Gance ou Carl Dreyer, et qu’il vit une grande partie de sa carrière d’acteur, au théâtre et au cinéma. Déjà ses problèmes psychiatriques et de toxicomanie envahissent sa vie personnelle. Génica soutiendra contre eux une lutte perdue d’avance.
Cette correspondance amoureuse, tantôt sublime, tantôt déchirante, est le vivant témoignage d’une passion, tout autant que celui de la descente aux enfers d’une des figures les plus complexes des avant-gardes françaises du XXe siècle.
Ces lettres ont été adressées par Antonin Artaud à Genica Athanasiou entre 1921 et 1940.
© Daï Daï Produçao